Protection de site avec des barrières anticollision hautement résistantes
Observez n’importe quel milieu urbain et vous y trouverez probablement des bollards : des petits poteaux modulables qui tiennent les véhicules à l’écart des piétons et des propriétés, et ajoutant souvent à la qualité architecturale du décor. Lorsqu’ils sont faits de tubes d’acier remplis de béton et sont solidement installés, ces balises servent également à protéger puisqu’ils peuvent absorber l’impact d’un véhicule lorsqu’il dévie de la route. Lorsqu’ils planifient le périmètre entourant un bâtiment, les architectes et les ingénieurs incluent les bollards dans leurs plans de sûreté.
Sur certains sites, ce plan inclut un éventail de types de bollards de sécurité. Les bollards hautement résistants et les bornes de sécurité constituent un moyen assez peu dispendieux de créer un périmètre de protection pour prévenir la témérité et les accidents. Dans le cas de sites protégés contre les attaques criminelles concertées, un planificateur pourrait inclure des bollards anticollision ou certifiés par les normes K, aussi connus sous le nom de « bollards anti-béliers ».
Bollards hautement résistants
Les bollards hautement résistants et les bornes de sécurité sont les prédécesseurs des bornes anti-terroristes. lls font partie intégrante du paysage urbain depuis des siècles et servent à guider la circulation et à protéger les actifs. Les premiers exemples de bollards de sécurité étaient de simples poteaux placés devant les travaux de maçonnerie afin d’empêcher les roues des chariots de frotter sur les bâtiments et d’ainsi les endommager. Puis, alors que les véhicules sont devenus de plus en plus puissants, il y a eu un avancement de l’ingénierie derrière les bollards. De nos jours, la plupart des installations hautement résistantes sont en fait des poteaux d’acier remplis de béton qui sont installés afin de réduire les dommages aux personnes et aux propriétés en cas d’accident. Divers diamètres sont disponibles afin d’adapter les bollards aux conditions de circulation moyenne auxquelles ils seront exposés et ainsi offrir divers degrés de résistance à l’impact.
Traditionnellement, les bollards servent de guide pour une circulation conforme aux lois. Les versions lourdes ont un effet dissuasif chez les conducteurs imprudents puisqu’une collision causera nécessairement des dommages à leur véhicule. En cas d’accident, les bollards constitués d’un tube d’acier agissent comme une barrière de sécurité, absorbant une partie du choc engendré par la voiture hors de contrôle afin de diminuer la sévérité de l’impact sur les gens et les propriétés de manière importante.
Développement des normes K
Suivant le 11 septembre 2001, ces robustes bollards hautement résistants étaient des éléments si omniprésents de la sécurité urbaine qu’ils formèrent un domaine de recherche et d’intérêt croissant. Quelle utilité pouvaient-ils avoir face à une attaque concertée (plutôt que de seulement monter la garde pour prévenir les mésaventures)?
Dans un scénario criminel ou terroriste, le conducteur d’un véhicule entrant pourrait ne pas se soucier des dommages faits au véhicule ou à sa personne, et par conséquent ne pas être affecté par des bollards de sécurité standard. Quel serait alors le pouvoir d’arrêt d’un bollard soumis à une attaque concertée? Afin d’évaluer les bollards et d’autres composantes formant le périmètre, le Département d’État a renouvelé les normes K (un système permettant d’évaluer la résistance structurale à l’assaut développé par le Département de la Défense dans les années 80).
Les bollards certifiés par les normes K sont des barrières ayant démontré leur capacité à arrêter un camion diesel de 15 000 livres roulant à 30, à 40 ou à 50 mille par heure (soit environ 48, 65 et 80 km/h), selon la certification.
Les bollards certifiés par les normes K (tout comme les clôtures, les terre-pleins centraux ainsi que d’autres formes d’installations de périmètres de sécurité) sont des barrières ayant démontré leur capacité à arrêter un camion diesel de 15 000 livres roulant à 30, à 40 ou à 50 mille par heure (soit environ 48, 65 et 80 km/h). En 2003, le Département d’État (DoS), étant particulièrement intéressé par la prévention de charges explosives ou de bombes étant envoyées sur les structures, écrit des normes K se concentrant sur des appareils pouvant empêcher un camion à plateforme d’avancer plus de 3,3 pieds passé une structure. Par conséquent, les bollards et autres obstacles de périmètre ayant démontré leur capacité à arrêter une attaque concertée en l’espace d’un mètre étaient désormais considérés comme utiles dans la planification de zones sécuritaires autour des installations ciblées sur un site.
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Certifications par les normes K pour les obstacles anticollision |
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K4 Vitesses résidentielles |
30 mph |
48 km/h |
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K8 Vitesses sur les artères |
40 mph |
65 km/h |
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K12 Vitesses sur les autoroutes |
50 mph |
80 km/h |
Classement ASTM
Suivant l’engouement généralisé suscité par les installations certifiées par les normes K, ASTM International a introduit un système étagé de test anticollision rigoureux permettant de mesurer la pénétration de véhicules en fonction des barrières de sécurité. Les normes ASTM mesurent la pénétration de voitures, de camions pick-up, de camions de tonnage moyen et de véhicules poids lourds aux vitesses de 30, 40 et 50 mille par heure. Bien que ce système défini avec précision ait remplacé les normes K du Département d’État (DoS) dans les établissements de tests, le terme « normes K » est encore souvent utilisé dans l’industrie pour parler des barrières anticollision contre les camions de tonnage moyen. On peut dire qu’il s’agit maintenant d’une appellation historique.
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Véhicule |
Indice de vitesse |
Indice de pénétration |
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Camion de tonnage moyen 15 000 livres |
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Petite voiture |
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Camion pick-up |
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Véhicule poids lourd |
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Bollards anticollision
Les bollards anticollision ont été conçus pour protéger des bâtiments à risque de subir une attaque concertée par des véhicules. Si un bollard de sécurité n’est pas certifié, cela ne veut pas dire qu’il n’a pas de pouvoir d’arrêt, mais plutôt que son pouvoir d’arrêt est inconnu.
Le positionnement des bollards anticollision sur un site requiert une attention particulière. Contrairement aux bollards de sécurité standards, les bollards anticollision doivent être placés à une distance suffisante pour arrêter un possible véhicule transportant une bombe avant qu’il ne soit assez près de la structure pour que des explosifs puissent y causer des dommages. Par conséquent, les bollards anticollision sont souvent disposés de manière à assurer une vaste zone sécuritaire autour d’une aire vulnérable. Parfois, des positionnements imprévisibles ou échelonnés améliorent leur efficacité.
Les bollards anticollision sont de plus en plus présents dans les documents de la ville et de planifications de sécurité. Leur installation est obligatoire pour plusieurs installations gouvernementales et militaires. En 2009, le New York City Police Department (NYPD) a publié le document Engineering Security qui précisait la manière de conduire une évaluation des risques pour les bâtiments de la ville, recommandant l’utilisation de bollards anticollision anti-terroristes pour les bâtiments se trouvant aux paliers moyen et élevé. Les bâtiments se trouvant sur ces paliers sont définis comme étant des bâtiments qui « présentent des caractéristiques d’impact, de vulnérabilité et de menace exceptionnelles ». Même s’il ne s’agit que d’une petite fraction des bâtiments de la ville de New York, leur protection aide à créer un sentiment de sécurité à travers la ville.
La catégorisation des pour les nouveaux développements de sites ainsi que l’amélioration des approches de la sécurité pour balancer les menaces les plus probables avec l’efficacité économique font actuellement l’objet de recherches.
Différences au niveau des installations
Les bollards anticollision et les bollards hautement résistants sont tous deux souvent faits de tubes d’acier remplis de béton. Les bollards anticollision sont souvent plus dispendieux et requièrent l’utilisation d’équipes et de méthodes d’installation plus spécialisées.
Si les tubes d’acier utilisés sont lisses, les deux types de bollards de sécurité peuvent être couverts pour s’agencer au cadre architectural. Les revêtements de bollards peuvent être faits de divers matériaux selon l’emplacement et l’apparence recherchée. En effet, le fer ductile, la fonte, l’acier, le béton et le plastique sont des matériaux souvent utilisés pour créer des revêtements décoratifs. Cependant, quand on installe un bollard anticollision, le comportement de son revêtement dans tous les scénarios doit être pris en compte. Le plastique et l’acier sont les matériaux les plus souvent utilisés pour les revêtements anticollision puisque les autres revêtements ont plus de chances de produire des éclats, ce qui pourrait être particulièrement dangereux dans des situations impliquant des explosifs.
Les deux types de bollards de sécurité sont habituellement enfouis quelques pieds sous le sol puis figés sur place par du béton. Puisque les éléments du substrat influencent la solidité de l’installation du bollard à son emplacement, il est important de consulter un ingénieur. Les bollards anticollision sont souvent équipés de bases de support additionnelles faites en acier.
Si des structures ou des services souterrains empêchent une pose profonde, des bollards anticollision posés superficiellement peuvent être utilisés. Ceux-ci sont habituellement installés avec un système de poutres qui connecte plusieurs bollards dans un réseau souterrain s’étendant sur une large superficie, comme les racines d’un arbre, afin de présenter une stabilité à l’impact.
Les bollards de sécurité et les bollards anticollision utilisés conjointement
Les bollards qui sont testés contre les bombardements sont souvent utilisés de pair avec des bollards de sécurité hautement résistants. Dans de telles situations, des bollards de sécurité sont déployés dans un « périmètre souple », souvent à proximité d’arbres et d’autres éléments du paysage, afin de créer des obstacles sur une superficie plus vaste autour du bâtiment. Une telle installation peut inclure des bollards de stationnement, des séparateurs de voies et des bollards définissant les zones pédestres. Bien que ces bollards ne soient pas nécessairement certifiés anticollision, ils forment un réel obstacle et, si un véhicule se comporte de manière anormale à l’intérieur de ce périmètre souple, les forces de sécurité seront alertés.
Plus près du site sécurisé, des bollards anti-ram ou anticollision sont utilisés de pair avec d’autres techniques pour créer un « périmètre ferme » qui soit suffisamment éloigné de l’entrée du bâtiment pour empêcher la livraison d’une charge.
Créer un périmètre sécuritaire
Dans de nombreux cas, la création d’un périmètre sécuritaire ne nécessitera rien de plus que des bollards de sécurité standards pour offrir une protection contre les accidents et l’imprudence, en plus de servir de guide pour les conducteurs n’ayant aucune intention criminelle. Les bollards de sécurité sont conçus pour absorber les chocs et un ingénieur se trouvant sur le site d’installation et connaissant le profil du sol et le type d’installation peut prédire la capacité d’arrêt apportée.
D’autres applications demanderont l’utilisation de bollards anticollision pour une plus grande paix d’esprit. Leur utilisation est particulièrement importante dans les endroits susceptibles d’être visés par des attaques criminelles ou terroristes. Créer un plan de sécurité pour un site exige une bonne compréhension du niveau de menace, de la circulation avoisinante ainsi que des possibles angles d’attaques. Ces connaissances vous permettront de choisir le meilleur bollard anticollision pour votre site. Sachez que des bollards anticollision fixes et amovibles sont disponibles.
Une combinaison des deux types de bollards apporte de la valeur et de la flexibilité à un site présentant des risques et des menaces variables. Les revêtements qui s’agencent aux bollards anticollision comme aux bollards de sécurité créent un aspect fini et uniforme.